Ta peau, la nuitTa peau, la nuitA des reflets divins, mon bel angeDu corail à la roseLes couleurs sont murmuresAu regard qui se poseSur tes bras qui m’emportentSur tes lèvres saléesJe redis ton prénomEtrange et familier* * *Le loup garouLa nuit, j’entre en moi-mêmeQuand le silence profondMe nargue et puis m’étouffeDe toute obscuritéJ’entreprends un voyageDans ce cœur qui me rongeAlors, je n’ai plus d’âgeEt le ciel devient rougeJe respire le parfumD’une Lune vibranteEt la lumière s’éteintSur mon âme changeanteCe n’est pas un grand calmeQue je découvre en moiMais le désir brutalD’être un autre que moiJe ne contrôle rienDe mes jambes tremblantesEt j’hurle comme un chienA la nuit qui me hanteDouleur amère sans voixMon autre moi se taitIl est comme une croixQue je porte à jamaisRichard Pokorski