Bref passage à Elsewhere… village abandonné dans sa pénombre solitaire. Deux gardiens muets se relaient pour vérifier les laisser-sortir avant de désélectrifier les barbelés qui barrent la fin du village. Ici commence le Territoire Noir. La nuit y règne...
Lire la suitedominique b.
Ailleurs
S’ils sont pluriels, mes ailleurs me sont singuliers. Parfois fugaces ou minuscules, ou encore immatériels, de formes et états divers, inavouables ou simplement charmants, dévorants ou discrets, tenaces ou fulgurants… Tous mes ailleurs m’emportent, me...
Lire la suiteSur un banc
Sur un banc J – 25 Posée sur ce banc de métal vert rouillé, elle entend la mer au pied de la falaise qui assaille sans répit la roche rouge. Le vent tiède de ce début d’été la berce et des cheveux chatouillent son front, échappés de son bandana rose....
Lire la suiteTout ce temps…
Tout ce temps sans toi…comme une éternité au sein de l’absence immobile. Bien sûr le téléphone a concédé que survive le lien entre nous, mais avions-nous réellement besoin de cela pour être présent l’un à l’autre ? Le manque de toi consolé par quelques...
Lire la suiteMa peau
Ma peau…ma douce limite, ma terre d’accueil, mon gîte, mon antre… Bordée, enrobée de ce tendre parchemin sur lequel s’inscrit le temps de ma vie, s’entrouvrent parfois tes délicates gourmandises. Vivante et audacieuse amie, mon alliée des étés de maquis...
Lire la suiteMoi
Mon inconscient a vacillé. Mon moi s’est crashé. Mon surmoi…balayé ! Ne reste que mon Ça ! Ça, c’est moi. Moi, c’est Ça. Moi c’est tout Ça. Ça, plus le reste ! Animal sauvage ? Moi ? Non mais ça ne va pas ? Mon animalité frôle votre humanité ! De mes...
Lire la suitele tigre et moi
Mi-décembre. Froid et pluie. Longue file d’attente devant le Cirque d’hiver. Plus de 2 000 enfants et leurs enseignants sont conviés à un spectacle de la famille Bouglione. Bien rangés par deux sur le trottoir le long des grilles ouvragées, nous patientons....
Lire la suiteMurs
Je suis ton mur. Appuie-toi sur moi. Dépose sur moi. Sens sous ta paume brûlante la fermeté, la densité et l’épaisseur de ma construction. Pose ton front déjà moite sur mes rudesses et mes rondeurs. Ferme les yeux pour mieux m’inventer et entrevoir mon...
Lire la suiteLa nuit
La nuit me ment Ses mensonges m’emportent, coquille chahutée par des vents sournois. Je saute d’étoile en trou noir, je trébuche sur mes amours perdues jonchant les décharges sentimentales. Je franchis d’un bond les fleuves charriant les eaux noires des...
Lire la suiteLa vie qui coule
Qu’attendre d’une transparence ? Qu’espérer d’une buée qui émeut ? Tendre une main incertaine pour se saisir de l’objet qui contient tout à la fois le désir et son assouvissement ? Déglutir avec peine devant cette pureté qui appelle. Suis-je prête ? Suis-je...
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