Le soir de la signature de leur roman "Les chiens ne font pas des chats" Les auteures de l'Alduna, collectif d'écriture de La Passagère ont été interviewées par Bénédicte de Bollardière voici le condensé de cet échange.
B : Sybille, comment est venue l'idée d'écrire un thriller ?
Sybille : je ne sais plus exactement quelle est l'origine ; peut-être un matin me suis-je réveillée avec cette idée.
B : et ensuite, que s'est-il passé ?
Sybille : J'ai soumis le projet devant une vingtaine de participantes. Le choix d'un personnage central a été mis au vote et c'est un homme très beau qui a été choisi. C'est dommage, j'aurais préféré que ce soit une femme. Mais pour rendre le personnage choisi plus intéressant, on en a fait un pervers narcissique.
B : Comment vous avez fait pour travailler ensemble ?
Sybille : je ne sais plus exactement quelle est l'origine ; peut-être un matin me suis-je réveillée avec cette idée.
B : et ensuite, que s'est-il passé ?
Sybille : J'ai soumis le projet devant une vingtaine de participantes. Le choix d'un personnage central a été mis au vote et c'est un homme très beau qui a été choisi. C'est dommage, j'aurais préféré que ce soit une femme. Mais pour rendre le personnage choisi plus intéressant, on en a fait un pervers narcissique.
B : Comment vous avez fait pour travailler ensemble ?
Corinne Léveillé : On se réunissait une fois par mois, c'était très sympa
B : quel était ton rôle Sybille ?
Sybille : la coordination des textes et l'orientation des évènements, l'organisation des rencontres, la communication entre les participantes.
B : est-ce vous étiez amies ?
B : quel était ton rôle Sybille ?
Sybille : la coordination des textes et l'orientation des évènements, l'organisation des rencontres, la communication entre les participantes.
B : est-ce vous étiez amies ?
Sybille : c'est à l'atelier que j'ai rencontré la plupart des participantes et le travail en groupe nous a rapproché.
Corinne Léveillé-Nizerolle : J'ai bien aimé ce travail collectif, ce que le groupe m'a apporté.
B : Comment avez-vous travaillé vos personnages ?
Corinne Léveillé-Nizerolle : J'ai bien aimé ce travail collectif, ce que le groupe m'a apporté.
B : Comment avez-vous travaillé vos personnages ?
Francine Lenoury-Heude : Moi, j'ai bien aimé mon personnage.
B : De qui s'agissait-il ?
Francine Lenoury-Heude : La DRH.
B : Y'a-t-il des personnages qui vous ont plu plus que d'autres ?
Sybille : La gardienne, Léonie m'a inspiré, j'ai eu envie de créer des évènements en fonction de ce personnage.
B : qu'est ce que vous retiendriez de cette expérience, d'un adjectif ?
B : De qui s'agissait-il ?
Francine Lenoury-Heude : La DRH.
B : Y'a-t-il des personnages qui vous ont plu plus que d'autres ?
Sybille : La gardienne, Léonie m'a inspiré, j'ai eu envie de créer des évènements en fonction de ce personnage.
B : qu'est ce que vous retiendriez de cette expérience, d'un adjectif ?
Bénédicte de Vaubernier : Enrichissant, les personnages avaient besoin d'évoluer en fonction du scénario et il fallait les faire bouger.
B : qu'est-ce que vous avez appris ?
Francine Lenoury-Heude : j'ai beaucoup appris pendant le temps du travail, en tout à peu près 18 mois.
Bénédicte de Vaubernier : On apprend l'humilité et la tolérance.
Anne Prohom : il y a beaucoup de plaisir à travailler ensemble
Séverine Labouthière : C'était un peu frustrant, j'aurais voulu en écrire bien plus, mais j'étais arrêté dans mes élans.
Valérie Weber : J'ai lu beaucoup de romans policiers où les personnages sont caricaturaux et l'histoire avance par série d'actions et d'évènements et ça me paraissait bizarre de laisser des personnages secondaires parler beaucoup d'eux-même sans beaucoup de liens avec l'intrigue et le personnage principal. Ce qui fait des "chiens ne font pas des chats" un thriller très axé sur la psychologie des différents protagonistes. Peut-être un genre nouveau.
Corinne Olga-Bunzl : j'ai bien aimé la dynamique de groupe. Mais une fois seule, je n'arrivais pas à me mobiliser pour travailler le personnage que j'avais choisi. Je me suis senti le "cancre" du groupe mais j'ai bien aimé les réunions de travail et les discussions sur l'évolution de l'intrigue.
Anne Prohom : il y a beaucoup de plaisir à travailler ensemble
Séverine Labouthière : C'était un peu frustrant, j'aurais voulu en écrire bien plus, mais j'étais arrêté dans mes élans.
Valérie Weber : J'ai lu beaucoup de romans policiers où les personnages sont caricaturaux et l'histoire avance par série d'actions et d'évènements et ça me paraissait bizarre de laisser des personnages secondaires parler beaucoup d'eux-même sans beaucoup de liens avec l'intrigue et le personnage principal. Ce qui fait des "chiens ne font pas des chats" un thriller très axé sur la psychologie des différents protagonistes. Peut-être un genre nouveau.
Corinne Olga-Bunzl : j'ai bien aimé la dynamique de groupe. Mais une fois seule, je n'arrivais pas à me mobiliser pour travailler le personnage que j'avais choisi. Je me suis senti le "cancre" du groupe mais j'ai bien aimé les réunions de travail et les discussions sur l'évolution de l'intrigue.
B : Comment avez-vous défini l'orientation de l'histoire ?
Sybille : on ne savait pas où on allait, c'était les réunions qui faisaient rebondir l'action
Quelqu'un du public demande : Est-ce que vous écriviez quand vous étiez ensemble ?
Sybille : Non, pas à ce moment-là. Mais pour réunir tous les écrits, nous avions utilisé les outils collaboratifs existants en ligne et créé un groupe de travail qui permettait à chacune de poster ses textes et ses idées et éventuellement d'apporter des corrections si nécessaires.
B : Seriez-vous vous prêtes à recommencer l'expérience ?
Corinne Léveillé-Nizerolle : Oui, tout de suite, j'ai beaucoup aimé le travail collectif et ça se passait toujours dans une bonne ambiance.
Anne Prohom : Oui, j'ai vraiment envie de recommencer mais je ne pense pas que ce soit une suite à ce roman-là.
Sybille : c'est un peu comme quand on vient d'accoucher, c'est difficile de dire oui, il faut attendre d'oublier pour que renaisse le désir de se lancer à nouveau dans ce type de projet.
de gauche à droite : Séverine Labouthière,Anne Prohom, Corinne-Olga Bunzl, Corinne Leveillé-Nizerolle, Sybille de Bollardière, Valérie Weber, Francine Lenoury-Heude, Bénédicte de Vaubernier.
Roman Thriller,
La Passagère Mai 2019
319 pages - 15 €
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