J’ai trois patronymes à ma disposition : Gradi, Gigon, Grilliat. Les trois G.
Gradi est le nom de mon père d’origine italienne et alsacienne.
Gigon est le nom de mon premier mari qu’il a bien fallu porter et supporter pendant plus de 20 ans ! Il est maintenant très bien assumé par mes trois fils, fruits de cette union sans grand intérêt avec le recul des années passées ; eux seuls la rendent importante à mes yeux et à mon cœur parce qu’ils sont tous les trois formidables.
Grilliat est le nom de mon deuxième mari que je garde et porte avec amour et fierté. Il a été tardif à venir mais cela n’a aucune importance parce qu’il est bien le mien maintenant. Jacques Grilliat et moi n’avons été mariés que 7 mois mais nous nous connaissions depuis 24 ans !
C’est une belle aventure étagée dans le temps avec ses difficultés mais aussi ses intenses bonheurs de qualité qui les ont émoussées.
La vraie Pascale existe grâce à ce nom là ou plutôt Jacques, c’est moins officiel. Il l’a réveillée ou simplement éveillée d’un endormissement qui devenait quelque peu pénible et pas très épanouissant. Pascale est devenue Galathée et Jacques Pygmalion, et, ensemble ils ont su édifier une œuvre d’art que j’appellerai Amour avec un grand A. Leur quête du Graal a été la recherche de leur unité à travers la musique et leur amour partagés.
Pascale G.