Vacance, vacuité, vide, comment trouver en soi un souffle qui mette de l’air pour traverser cet entre-deux ?
En regardant la mer et le ressac, les voiliers qui tanguent au rythme du vent et des vagues, je me laisse imprégner par cette nature indifférente aux tumultes créés par l’homme, ses errances ou sa créativité, son angoisse ou sa détente.
A chaque pas, l’espace creux de l’indécidable entre en jeu, découvrant une singularité qui m’échappe dès que je cherche à la rejoindre.
Selon les moments, je me retrouve prostrée ou bien entraînée à franchir ce petit rien.
Des bulles d’instants précieux et bienfaisants n’exige rien de moi, simplement de se laisser être.
Quelle quiétude !
Véronique M.