j’aurais dû l’entendre j’aurais dû l’écouter
Mais j’ai suivi
ce qui m’en détournait
loin, très loin, trop loin J’ai tout perdu
pensais-je.
C’était oublier cette âme
qui soudain jaillit de nulle part
libre comme l’oiseau
pour s’unir à moi. Elles se reconnurent Plus rien ne s’opposait A l’union du moi originel Et de l’homme Que je suis devenu J’étais enfin moi-même Sieds van Strobos, Poème 2016 * * *
Tout à coup, je sentis qu'une étoile à ma recherche touchait mon cœur. C’était comme si l’âme de mon âme venait à moi. J’avais toujours nié son existence mais au moment où je me sentais abandonné de tous, elle vint vers moi.
Elle m’apporta la sérénité. Je me sentais calme et en paix avec ce qui m’entourait. Pour la première fois de ma vie, au plus profond de moi, je n’étais plus seul.
Tout ce que j’avais poursuivi et obtenu dans ma vie, ce que j’avais désiré, souhaité, je l’ai perdu ce jour-là. Mais c’est aussi en cette journée que j’ai trouvé ce que j’avais profondément attendu et cherché depuis mes premiers pas.
Tout ce qui m’a été pris ce jour-là m’a été redonné par la suite sauf celui que j’avais été avant. Celui- là a disparu et avec lui, le nuage qui obscurcissait mon ciel depuis toujours. Cette journée réalisa une sorte de fusion entre mon corps et ma psyché qui libéra une formidable énergie de vie.
Sieds Van Strobos, "Crépuscule", extrait du livre de nouvelles :