Etant donné les propos tenus à Saint-Avold par les piliers de comptoir noyés dans les litres de bière allemande, je conclus que le sous-sol ne peut qu’être barjocien.
Attention, barjocien supérieur !
Goguenards, les anciens mineurs se marrent, affalés sur le bar.
Je prétends que ce sédiment ne peut résulter que d’une fusion entre les couches de carbonate, de calcaire, de ferrite et de chair humaine atomisée par les coups de grisou.
Ça continuer de rigoler derrière les bocks en grès piqués aux voisins alsaciens.
Charly, le barman se fâche. « C’est assez » et il met les éméchés dehors.
Dehors, les vessies se vident.
J’attends que tout le monde soit parti.
Par terre, de la craie comme s’il en poussait.
Avec un morceau, j’écris sur la porte noire du café, fermé maintenant :
« Mort au Crétin C »
Valérie W.