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En odeur de sainteté
Le rosier n'est qu'une effluve dans le jardin de monsieur le curé. Ce soir, les roses, non contentes d'être belles d'être parfaites dans leurs jupons amidonnés, les roses prétentieuses et impatientes d'être aimées, envahissent l'air. Elles exagèrent, s'évaporent et s'imposent, elles se répandent, accompagnant le saint homme à travers les allées sinueuses .
C'est un parfum d'autrefois, une odeur de vieille demoiselle, ou de rosière, un peu sucrée, pieuse et ardente derrière sa voilette, une senteur juvénile de thé noir et d'encens mêlés, le parfum attirant du peut-être .
Une odeur ce n'est rien, juste du vent, comme un message envoyé du paradis ou de l'enfer, le dire d'une fleur..un oubli.
C'en est trop Monsieur le curé rentre vite au presbytère.
Hum!!!
Le rosier n'est qu'une effluve dans le jardin de monsieur le curé. Ce soir, les roses, non contentes d'être belles d'être parfaites dans leurs jupons amidonnés, les roses prétentieuses et impatientes d'être aimées , envahissent l'air. Elles exagèrent, s'évaporent et s'imposent, elles se répandent, accompagnant le saint homme à travers les allées sinueuses .
C'est un parfum d'autrefois, une odeur de vieille demoiselle, ou de rosière, un peu sucrée, pieuse et ardente derrière sa voilette, une senteur juvénile de thé noir et d'encens, un parfum de peut-être .
Une odeur ce n'est rien, juste du vent, comme une lettre envoyée du paradis ou de l'enfer, le dire d'une fleur... un oubli.
C'en est trop Monsieur le curé rentre vite au presbytère.
Pierrette C.