Terrasse de café la nuit par Van Gogh

Douceur de cette nuit étoilée dans le firmament azur au bleu minéral, dont la profondeur est accentuée par le renforcement plus sombre de la teinte du ciel. Une envolée lyrique la voix s’évanouissant dans l’infini du cosmos.

Le jaune de l’auvent hypnotise le regard et éclaire cette scène de café d’une luminosité flamboyante. Couleur symbole de vie, de joie, éclatement de cette teinte dorée qui enveloppe la nuit d’une chaleur réconfortante. La luminosité se propage sur les murs et vient se fondre en un vert tilleul jusqu’au sol, d’une tonalité ocre et chaude à l’œil, invite à une pause langoureuse.

Un serveur s’active entre les clients attablés aux tables, esquissés par le peintre dans un noir uniforme. Les plateaux des tables et l’homme debout, se détachent de la scène par des touches d’ivoire cérusé.

Au premier plan sur la gauche le pilier d’une devanture de magasin, solidement ancré dans le sol, évoque la stabilité du décor, accentuée par la couleur bleue soulignée de lignes noires verticales régulières, d’autres dessinant une corniche.

Le pavement de la rue, chaloupé de teintes étincelantes dorées et ombreuses, dessine un dallage de pierres inégales. Plus loin le regard se dirige sur la vitrine d’un magasin d’où s’échappe une brillance mordorée, qui projette des rayons sur le sol de la rue. Au-dessus s’élève un immeuble, quelques fenêtres enclaves dorées dans cette façade bleu grise. En premier plan à droite, des branches de pin d’un vert franc viennent caresser la façade de ce bâtiment.

Quelques passants aux vêtements jaune poussin, ocre, gris foncé, déambulent dans la rue paisiblement, s’immergeant dans cette nuit bienfaitrice.

Cette scène dégage une atmosphère de sérénité, de calme, la luminosité jaune or fulgurante qui en jaillit, enfièvre cette nuit étoilée protectrice.

Le peintre laisse éclater son génie et déploie une palette enchanteresse.

Anne P.